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« Répondre #300 le: 26 Mai 2012 à 10:14:06 »

Tu es tombé dessus en cherchant le film avenger ? (titre original de la série pour ceux qui suivent pas)
Nope.
J'ai regardé le film en toute connaissance de cause.
Ce n'est qu'au moment d'écrire cette critique que je me suis aperçu du titre original.
Pure coïncidence, donc.
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« Répondre #301 le: 28 Mai 2012 à 23:34:11 »

Les joies de la VOD ! Manque de bol, ce mois-ci sur Canal, y'a pas grand chose. Mais j'ai vu :
Mr. Nice

Mr. Nice est un biopic sur Howard Marks, un dealer de cannabis de haute envergure convaincu de collusion aussi bien avec le FBI ou la CIA qu'avec la mafia.

J'ignorais en regardant le film qu'il s'agissait d'un biopic. Je ne suis généralement pas super fan de ce genre d'exercices qui consistent à romancer la vie de merde de personnes plus ou moins connues pour les faire passer comme authentiques et tellement plus originales que les notres. A ce jeu, seul "Sans armes, ni haine ni violence" a réussi à me convaincre, et encore uniquement parce que ça n'est pas vraiment un biopic et parce que JP Rouve est un acteur et réalisateur nettement sous-côté.
Bref, Mr. Nice, donc. Le film ne fait pas dans la broderie, ne fait pas dans le pathos, ni dans le hype, ni dans toutes les tares de ce genre d'oeuvres. Tout juste notera-t-on quelques effets de caméra ou de contre-tempo pour souligner l'état physiologique d'un personnage quasi-constamment sous l'emprise de la drogue, mais ça ne gène pas.
De là à dire que c'est intéressant... A vrai dire, on s'emmerde assez vite. Beaucoup de longueurs, des personnages effacés auxquels on ne s'attache pas et un Rhys Ifans (Lovegood père dans Harry Potter ou encore le Lizard dans Spider-Man) certes très ressemblant, mais pas très expressif. Bref, si ce n'est pour la retranscription assez nostalgique - et on peut comprendre pourquoi ! - de l'Angleterre pré-Thatcherisme, il n'y a pas grand chose à sauver.
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Planète 51

Sur la Planète 51, les autochtones vivent benoîtement dans un équivalent des années 50 américaines. Ils ont la peau verte, des antennes et pas d'appareils génitaux apparents. Ils ont des voitures aéroglisseurs, il évitent autant que faire se peut les pluies de cailloux, ils ont des Aliens en guise de chiens et surtout, ils s'imaginent que l'univers ne fait que 500km de diamètre et que leur planète en est le centre. Quelle n'est donc pas leur surprise, et leur aversion, lorsque débarque un astronaute yankee, lui même pas mal déboussolé d'apprendre que la planète n'est pas aussi vierge que ce qu'on lui avait dit...

Les dessins animés en images de synthèse sont souvent sympas pour un jeune public, mais la plupart du temps, ils se ressemblent tous. Là encore, le film est assez formaté : on sait ce qu'il va se passer un quart d'heure à l'avance, comment ça va se passer, on prédit les gags, les bons mots et les gentilles effusions de larmes (comprendre : les quelques moments un peu moins joyeux).
Malgré tout, celui-ci jouit de deux qualités à mon sens. Tout d'abord, ses nombreuses références plutôt discrètes mais bien poilantes. Et surtout, ses "deux niveaux de lecture". Parce qu'au delà du renversement des rôles (puisqu'il s'agit d'un E.T. à l'envers, somme toute), il délivre un joli message aux générations futures, sur la peur de l'autre. C'est niais et un peu lourdingue, mais ça s'adresse principalement à des petits.
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Red Hill

Suite à la fausse couche de son épouse, Shane Cooper et elle se sont installé dans le village reculé de Red Hill. Shane est flic, et sa venue en ces terres reculées est vue au mieux comme du fainéantisme, au pire comme un alibi : soit c'est un planqué, soit c'est quelqu'un qui a quelque chose à se reprocher. L'accueil est donc plutôt glacial, notamment de la part de ses collègues qui semblent flirter dangereusement avec les limites de la loi. Il faut dire que Red Hill cache un secret, un secret qui va littéralement exploser le jour où le détenu connu sous le pseudonyme de Jimmy s'évade en force de la prison du coin...

Véritable coup de coeur que cet étrange thriller westernisant d'origine australienne. Un peu à la manière d'Unforgiven (Impitoyable), le film nous place cette fois-ci dans la peau du gars qui débarque dans tout ce foutoir et découvre la vérité. L'ensemble est un peu téléphoné mais le rythme soutenu et le background très particulier relèvent bien le niveau. Ce n'est pas le film du siècle, mais on passe un bon moment.
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Bulletproof Gangster

Danny Greene débute en tant que petit docker irlandais à Cleveland. Néanmoins, son érudition, son sens des affaires et sa volonté infaillible vont lui permettre de gravir un à un les échelons, de prendre le contrôle du syndicat local, de le transformer en cartel mafieux et, bientôt, de mettre des bâtons dans les roues de la pègre italo-américaine. Au point que cette dernière va en faire une affaire personnelle et tenter de l'abattre à de nombreuses reprises.

Là encore, il s'agit plus ou moins d'un biopic, mais dérivé d'un livre qui, lui même, romançait déjà à outrance la vie de ce Scarface irlandais. Scarface justement, c'est la référence. Un petit film de gangsters convenu mais qui réunit une belle brochette de stars, depuis Ray Stevenson jusqu'à Christopher Walken, en passant par Val Kilmer ou encore Vincent d'Onofrio. Là encore, il y a mieux ailleurs mais ça n'empêche personne de regarder.
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« Répondre #302 le: 15 Juin 2012 à 11:17:41 »

Enable : triple post ! Y'a encore deux-trois films que j'ai vu récemment et je profite de ce topic que j'ai découvert sur le tard pour vous en toucher deux mots.

Déjà, j'ai vu le deuxième Sherlock Holmes et je rejoins l'avis de Shyma : au-delà de la démo technique (assez bluffante par ailleurs), le film est un excellent divertissement avec un duo d'acteurs déjà bien rodé. Marrant comme en quelques films, Downey Jr a littéralement explosé. Il s'est trouvé un créneau, qu'il ne le lâche pas, surtout !

Le Livre d'Eli

Après un quelconque holocauste, l'humanité ne survit que difficilement. Un homme, seul, traverse le désert sud-étatsunien d'est en ouest. Il a une quête à accomplir et nul ne l'en détournera. Mais c'est bien mal connaitre le dirigeant corrompu d'une petite ville de survivants, que de croire qu'il le laissera partir sans rien faire.

Il est assez difficile de faire un film post-apo en s'écartant du carcan imposé par Mad Max. En gros, dans la tête des fans du genre, post-apo = Mad Max, et gare à celui qui tentera une autre approche. Les frères Hughes  (que l'on avait pas revus depuis Menace II Society !) respectent la règle et s'entourent de gros acteurs (Denzel Washington, Gary Oldman, Ray Stevenson), tout va bien, non ?
A vrai dire non, rien ne va. Le long métrage ne nous épargne aucun des clichés du genre : il y a un justicier solitaire, des pillards du désert, des bagnoles blindées, un viol, un protecteur qui abuse son peuple... A côté de ça, le message néo-biblique est bien lourdingue et un poil prétentieux : que l'humanité puisse se reconstruire uniquement parce qu'une bible a été imprimée, ça ne convaincra que les fondamentalistes.
Pas grave, on peut au moins se rabattre sur un sacré casting, hein ? Eh bien même pas. D'un côté, Washington nous joue sa plus belle imitation de Steven Seagal, et de l'autre, Gary Oldman est tellement hystérique que l'on s'attend à tout moment (et surtout lorsqu'il croit avoir obtenu ce qu'il voulait) à l'entendre s'écrier "I am VERY disappointed !".
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Star Trek : Generations

Il y a quelques années, le capitaine Kirk perdit la vie en sauvant des réfugiés galactiques d'un phénomène spatial incontrôlable. Aujourd'hui le capitaine Picard, nouveau maître à bord de l'Entreprise, tente d'arrêter un fou furieux qui veut se servir du phénomène à ses fins et qui, pour ce faire, n"hésitera pas à raser une planète entière.

On aime ou non, mais moi j'ai choisi mon camp : je suis un trekkie et même lorsque les séries, quelles qu'elles soient, frisent le ridicule, j'assume. D'autant plus lorsque le film (le septième déjà !) promet de réunir les deux plus emblématiques capitaines, William Shatner et Patrick Stewart. En l'occurence, on aurait pu croire que Generations proposerait un crossover dantesque où l'on retrouverait toute la clique de la série originale (Spock, McCoy, Scottie, Tchékov, Uhura et Sulu), héroïne des six premiers films, et l'équipe de Next Generation luttant main dans la main contre un ennemi commun.
En réalité, le passage de flambeau est un peu plus subtil et moins fan service que prévu. On assiste à un chassé-croisé où la première team (limitée d'ailleurs à Kirk, Tchékov et Scottie) tient un quart d'heure puis laisse le champ libre à la seconde. Ce n'est que lors du dernier quart d'heure qu'une mini-réunion au sommet à lieu.
Ce n'est pas le meilleur film de la saga et d'ailleurs, les longs métrages sont souvent en deça des séries (notamment Next Generation qui est drôlement aboutie pour l'époque) à part au niveau des effets spéciaux. Ici, seul surnage Malcolm McDowell, inoubliable Petit Alex d'Orange Mécanique, toujours aussi charismatique. Les deux héros des séries soeurs semblent un peu empruntés dans leurs rôles respectifs, même si Shatner s'est trouvé un nouveau créneau plein de second degré depuis qu'il est revenu devant les caméras.
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« Répondre #303 le: 18 Juin 2012 à 17:30:46 »

J'avais vu le Livre d'Eli il y a quelques mois.
Globalement, ma critique est similaire à la tienne.
Beaucoup trop formaté pour sortir du lot. Quant à l'histoire elle-même, no comment…

Sinon, les quelques films que j'ai vu, soit au ciné ou chez moi, depuis quelques semaines :


Comment tuer son Boss ? (Horrible Bosses) [2011]


Synopsis :
Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons.
Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs… définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.


Avis :
Cette petite satire sur le harcèlement patronal, basée sur les quiproquos n'est pas franchement révolutionnaire. On y retrouve le schéma classique du plan bien rodé qui va mal tourner. Et si le déroulement des pérégrinations de notre trio ne se révèle pas aussi prévisible qu'on ne le pense au premier abord, aucune grande surprise ne nous attends au tournant.
C'est correctement joué et réalisé, on sourit souvent à défaut d'éclater de rire, mais le plus important est que l'on passe un bon moment, et sur ce point, ce film remplit très bien son contrat.

<a href="http://www.youtube.com/v/EKx0nAJhq4c" target="_blank">http://www.youtube.com/v/EKx0nAJhq4c</a>



Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno) [2006]


Synopsis :
Espagne, 1944. Fin de la guerre.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe.
Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter…


Avis :
Une fable onirique et écologique comme Guillermo Del Toro les aime. On sent que ce film a marqué le réalisateur, tant certains éléments se retrouveront par la suite dans Hellboy II (Notamment une colorimétrie très axée sur le bleu).
Pour ce qui est du film lui même, je reste assez dubitatif. Difficile de se mettre à la place de cette gamine, tiraillée entre l'envie de fuir cette réalité violente pour rejoindre ce monde irréel, mais aux accents tout aussi glauques et malsain et l'envie de rester aux côté de sa mère et de son futur petit frère.
C'est bien la première fois que je sors d'un film ne sachant quoi en penser. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, mais je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé non plus.
Bref, à chacun de se faire un avis.

<a href="http://www.youtube.com/v/GqHW3CyI7co" target="_blank">http://www.youtube.com/v/GqHW3CyI7co</a>



Men in Black 3 [2012]


Synopsis :
En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.
Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité.


Avis :
Autant j'avais aimé le premier, autant le second m'avait laissé un goût amer. J'espérai donc que le niveau serait bien meilleur avec cette suite qui a bénéficié d'une durée de gestation bien plus longue que son prédécesseur, malgré un tournage totalement chaotique.
J'en suis -au final- ressorti plutôt satisfait, même si j'en attendais plus.
Déjà, Will Smith retrouve sa "cool attitude" qu'il avait perdu dans le second opus, ce qui est un point non négligeable. Josh Brolin, quant à lui, campe un jeune K totalement convainquant, et on s'étonne de voir, sous certains angles, une véritable petite ressemblance avec Tomy Lee Jones.
Niveau scénario, Ethan Cohen a fait un boulot propre mais sans échapper à certaines incohérences inhérentes aux voyages dans le temps.
Les effets spéciaux sont quant à eux hors de toute critique, étant l'un des éléments centraux de ce type de réalisation.
Mais si j'ai un gros reproche à faire à MIB³, c'est avant tout son grand méchant de service, pas vraiment charismatique. Par conséquent, pour un film s'étant fait autant attendre, on aurait pu espérer quelque chose d'un peu plus explosif et "pêchu".

<a href="http://www.youtube.com/v/Ep6NGpX66oU" target="_blank">http://www.youtube.com/v/Ep6NGpX66oU</a>



La Maison du Docteur Edwardes (Spellbound) [1945]


Synopsis :
Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau directeur.
Cependant, elle s'aperçoit rapidement que l'homme qu'elle aime est en réalite un malade mental qui se fait passer pour le Dr Edwardes.
Quand il prend conscience de son amnésie, il croit avoir tué le véritable docteur et s'enfuit de la clinique.
Constance le retrouve et le cache chez son vieux professeur qui va analyser les rêves du malade et trouver l'origine de son déséquilibre.


Avis :
Pas le film le plus connu de Hitchcock, ni le plus réussi d'ailleurs.
Le maître du suspens nous avait habitué à des scénarios bien plus torturés que ça. Ici, on regarde le film sans craindre d'être surpris, la clé du mystère étant d'une banalité affligeante, avec des aspects un peu ridicules.
Pour le reste, c'est du Hitchcock, donc très propre.
Quant au jeu d'acteur bien trop théâtral, j'y passe outre, étant l’apanage des films de l'époque.
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« Répondre #304 le: 18 Juin 2012 à 23:02:33 »

C'est marrant, t'es pas le premier dont je lis qu'il a été déçu par MIIB. Je ne lui trouve pour ma part pas beaucoup de défauts. Le plus gros reproche que je pourrais lui faire à la limite, c'est d'arriver après MIB, mais je n'avais globalement pas boudé mon plaisir.
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« Répondre #305 le: 19 Juin 2012 à 11:42:24 »

Il y a deux points qui m'ont hautement gênés dans MIIB :
. Le scénario, tiré par les cheveux et cousu de fil blanc.
. Will Smith, durant tout le film, à l'air blasé. A croire qu'il n'avait franchement pas envie de faire cette suite. (D'où ma remarque sur le retour de sa cool attitude dans le troisième opus.)

Ces éléments, couplé à certains autres, renforce l'idée que cette suite sent trop le film fait "pour le fric".
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« Répondre #306 le: 19 Juin 2012 à 23:04:37 »

Ah d'accord. Perso, j'ai pris l'interprêtation de Will Smith dans le sens où il est censé, dans ce deuxième opus, être expérimenté, blasé oui - vis-à-vis des menaces extraterrestres - et donc, quelque part, reprendre l'espèce d'inexpressivité boudeuse de Jones. Mais c'est vrai que ce retournement de situation est un peu gênant dans le film, tant les acteurs se retrouvent à contre-emploi de leur rôles traditionnels (pas que dans la série, Smith est plutôt exubérant en général, alors que TLJ ne sourit pas souvent).
Ton autre argument est un poil fallacieux : on ne peut pas dire que le scénario de MIB vole bien haut, ni qu'il ménage un grand suspens  Tire la langue Mais c'est vrai que la surprise de découvrir cet univers totalement barré n'y est plus dans le deuxième volet.
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« Répondre #307 le: 21 Juin 2012 à 13:00:22 »

Perso, j'ai pris l'interprêtation de Will Smith dans le sens où il est censé, dans ce deuxième opus, être expérimenté, blasé oui - vis-à-vis des menaces extraterrestres - et donc, quelque part, reprendre l'espèce d'inexpressivité boudeuse de Jones. Mais c'est vrai que ce retournement de situation est un peu gênant dans le film, tant les acteurs se retrouvent à contre-emploi de leur rôles traditionnels (pas que dans la série, Smith est plutôt exubérant en général, alors que TLJ ne sourit pas souvent).

Analyse intéressante, mais en poussant un peu plus loin on peut penser que c'est un peu la base du duo, la jeune recrue fougueuse et inexpérimentée encadré par l'ancien, plus posé et pragmatique. Un juste équilibre, en somme. Si l'on a cet équilibre dans le premier et troisième opus, dans le second, nous avons une part de chaque protagoniste réunie en un seul. Forcément ça casse le charme. C'est probablement ça qui a rebuté autant de gens, moi inclus.

Ton autre argument est un poil fallacieux : on ne peut pas dire que le scénario de MIB vole bien haut, ni qu'il ménage un grand suspens  Tire la langue Mais c'est vrai que la surprise de découvrir cet univers totalement barré n'y est plus dans le deuxième volet.
Fallacieux, oui et non. MIB est une comédie de science-fiction, on sait très bien que ce n'est pas le genre de film avec un scénario à la Usual Suspect. Néanmoins, je continue de penser que le scénario du 2 tombe dans la facilité, avec une fin hautement prévisible.
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« Répondre #308 le: 29 Juin 2012 à 09:56:30 »

le 2 part en vrille complet, c'est ce qui le rend sympa. limite ils ont eu 2 idées et ils se sont dit que sa sera suffisant et, au moment de tourner le film elles ont été oubliées.
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« Répondre #309 le: 29 Juin 2012 à 11:04:50 »

Dernièrement, j'ai vu :
Slumdog Millionnaire

Un jeune porteur de thé dans un centre d'appel, issu d'un bidonville, gagne plusieurs millions de roupies (soit trois francs cinquante, mais là bas c'est beaucoup) au célebre jeu Qui veut Gagner des Millions ? Le film retrace son parcours, d'une enfance tragique à des retrouvailles larmoyantes.

Comme tout le monde, j'en ai beaucoup entendu parler à sa sortie. Et j'ai fait volontairement le choix de le zapper à l'époque, parce que je ne suis pas fan des films multi-oscarisés/césarisés. Et puis bon, ma copine insistant un peu pour le voir, j'ai craqué. Et à vrai dire je ne m'attendais pas vraiment à ça.
Le début est intrigant, parce que le réalisateur a choisi de multiplier les allers et retours temporels. Il met en parallèle la vie du héros et ses réponses aux questions et explique de fait pourquoi il a pu répondre, et surtout pourquoi il a tenté sa chance. Ce système de flashbacks aurait pu se montrer lourdingue à la longue, mais en fait il est malicieux et embarque sans sourciller le spectateur.
Pas de surjeu à la Bollywood (pas de chansons non plus, heureusement), pas de temps morts, une histoire solide et bien mise en valeur. Bref, j'ai passé un très bon moment.
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Ce que pensent les hommes

Le destin croisé de plusieurs célibataires qui cherchent l'amour. Ca se résume à ça.

Je dois avouer qu'avec un titre pareil, je m'attendais à un film de boule, mais visiblement les auteurs n'ont pas la même réponse que moi à cette interrogation.
Bon, n'y allons pas par quatre chemins. Il s'agit probablement de la pire "comédie" sentimentale que j'ai jamais vu. Comédie entre guillements parce que je n'ai même pas souri une seule fois devant ce navet, qui n'a pour lui que la mise en avant du décolleté splendide de Scarlett Johansson.
Le reste n'est que deux heures d'attermoiements simplistes, de déclarations ridicules et de vérités toutes faites. Ken Kwapis accumule les clichés et les lourdeurs comme il accumule les acteurs, puisque le film réunit tout de même une belle brochette de ce qu'Hollywood fait de moins hype : outre Scarlett Johansson déjà citée, on notera la présence d'une Jennifer Anniston qui ne connait toujours qu'un seul rôle, d'un Ben Affleck qui, lui, n'en connait toujours aucun, d'une Drew Barrymore totalement accessoire, auxquels s'ajoutent Ginnifer Goodwin, Jennifer Connelly ou encore Bradley Cooper... Aucun n'est franchement convaincant à part Cooper, qui interprete un mari bien sous tous rapports sombrant peu à peu dans l'adultère.
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La Proposition

Editrice sans coeur et sans reproches, Margaret Tate voit sa vie basculer le jour où sa carte verte expire. Margaret est canadienne et sans permis de travail, elle ne pourra plus rester aux USA. C'est alors qu'elle décide, sans lui en parler avant, de contracter un faux mariage avec son subordonné. Mais pour convaincre le service de l'immigration, il va falloir jouer le jeu jusqu'au bout.

Ca par contre, c'est le ganre de comédies sentimentales, sans guillements, qui me bottent. Calibrée jusqu'au bout de la pellicule, cette production honnête mais pas révolutionnaire pour un sou part d'un pitch éminemment sujet à quiproquos. Et de fait, ce n'est qu'une suite rocambolesque de gags et de bons mots, entrecoupée d'inévitables "instants larmiches". Les acteurs sont assez crédibles. Sandra Bullock interprête un rôle délicieux, à mi-chemin entre celui de Glenn Close dans Le diable s'habille en Prada, et celui d'Eva Longoria dans Desperate Housewives. Ryan Reynolds est quant à lui un peu moins inexpressif que d'habitude.
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« Répondre #310 le: 30 Juin 2012 à 14:33:55 »

le 2 part en vrille complet, c'est ce qui le rend sympa. limite ils ont eu 2 idées et ils se sont dit que sa sera suffisant et, au moment de tourner le film elles ont été oubliées.

Pour le 3ème opus, ce n'est pas vraiment mieux. Ils ont commencé le tournage alors que le scénario n'était même pas terminé.
Fort heureusement, ils ont réussi à rattraper le coup et faire quelque chose de pas trop mal…
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« Répondre #311 le: 14 Juillet 2012 à 10:33:28 »

Pouh je voulais répondre au topic, mais j'ai trop de retard  Souriant En plus je regarde jamais de film. Mon dernier c'est Avengers que j'ai trouvé bien (c'était pas simple de réussir un truc qui tient la route avec autant de perso si différent) après c'est du divertissement pas un chef d'oeuvre.
J'ai vu passé une critique d'inception j'ai adoré ce film plus pour l'idée derrière que les effets et autres.

En terme de films de comme comics, j'ai pas aimé Thor, l'acteur n'est pas charismatique, l'histoire bof. Le seul qui s'en sort bien c'est Loki (plutôt vraiment bien même). Dark Knight, ah le joker le meilleur méchant de film après dark vador, une putain de prestation de la part d'heath ledger, qui mange littéralement batman.

Merci pour les critiques des films que j'ai pas vu et surtout j'ai du coup une critique qui va me permettre de choisir.

Non la j'attends le prochain batman qui m'a l'air très sympa, spiderman pour voir, juste de la curiosité et j'ai très peur pour le pauvre superman, il a pas de chance ce type, le dernier film était déjà une bouse. Ils peuvent pas faire une remasterisation/remake 3D de synthèse de christopher reeve ?
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« Répondre #312 le: 14 Juillet 2012 à 23:14:23 »

Pourquoi, honnêtement tu les trouves bien les Supes des 70's ? Même avec une remasterisation, ils seraient franchement datés en terme de storytelling comme de jeu d'acteurs.
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« Répondre #313 le: 15 Juillet 2012 à 15:47:58 »

Oui j'aime bien les supe, ç'est clair ça a pas mal vieillit. Oh et puis zut tiens  Souriant

Quelqu'un a vu le ghost rider 2 ? Un avis par hasard
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« Répondre #314 le: 16 Juillet 2012 à 19:26:01 »

Quelqu'un a vu le ghost rider 2 ? Un avis par hasard

En fin de ce post, tu ne vas pas être déçu…


Dick Tracy [1990]


Synopsis :
1939. Le détective Dick Tracy est le plus ardent et le plus habile des protecteurs de l'ordre et de la loi. Afin d'endiguer la vague de crimes qui s'étend sur la ville, il entre en guerre contre le cynique Big Boy Caprice, qui a su s'entourer d'une bande de tueurs tous plus dangereux les uns que les autres...

Avis :
Un film typique du cinéma du début des années 1990. Surtout quand l'histoire se déroule dans l'amérique des années 30/40.
On regrettera un casting mal adapté (Un Warren Beaty trop lice, une Madonna indigente, un Al Pacino qui profite de son personnage pour en faire des tonnes et un Dustin Hoffman qui se demande bien ce qu'il fout là…), des méchants trop caricaturaux et des dialogues variant entre le stupide et le banal.
Si l'univers de Dick Tracy est pour le moins intéressant, la mise en scène kitch de Warren Beaty plombe le tout.
Typiquement le genre de film qui pourrait faire l'objet d'un remake/reboot si celui-ci était fait de manière plus sérieuse, et dans une atmosphère plus noire.

<a href="http://www.youtube.com/v/dAHj3IsSuT0" target="_blank">http://www.youtube.com/v/dAHj3IsSuT0</a>



Sucker Punch [2011]


Synopsis :
Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…
Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles - la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber - à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront -peut-être- recouvrer la liberté…


Avis :
Je n'ai jamais été un grand fan du travail de Zack Snyder.
J'avais trouvé 300 ridicule et Watchmen m'avais laissé perplexe. Seul la Légende des Gardiens s'en sortait bien.
Il faut tout de même lui reconnaitre un sacré sens de l'esthétique.
Á trop lorgner sur le style manga avec des personnages se la jouant un peu trop font que les scènes où l'héroïne se plonge dans son imaginaire perdent sérieusement en crédibilité, d'autant que le réalisateur a parfois la main un peu trop lourde sur des effets visuels pas toujours justifiés.
Autre détail qui m'a choqué : Pour un film prenant place dans un "hopital" psychiatrique, les filles me paraissent bien cohérentes et saines d'esprit.
Bref, si la maîtrise visuelle est là, on regrettera quand même un scénario un peu light et une mise en scène parfois brouillonne et pas toujours inventive. Cela reste tout de même -à mon goût personnel- l'œuvre la plus convainquante de Snyder.

<a href="http://www.youtube.com/v/KmtZZsWr9ik" target="_blank">http://www.youtube.com/v/KmtZZsWr9ik</a>



C'était demain (Time After Time) [1979]


Synopsis :
Londres, 1893. Poursuivi par la police Jack l'Eventreur s'introduit chez le savant H.G. Wells et utilise sa machine à voyager dans le temps. Wells se lance à sa poursuite et le retrouve à San Francisco en 1979 où Jack l'Eventreur a bien l'intention de commettre de nouveaux crimes…

Avis :
Voici une vision assez originale de l'histoire de Jack l'éventreur. Ça change des éternelles enquêtes de Sherlock Holmes ou de tout autres personnages contemporains.
Une réalisation sans fioriture, des effets spéciaux qui commencent à accuser leur âge (mais on pardonne) et un Malcom McDowel aussi à l'aise dans les rôles sorbres que dans les personnages extravagants qu'il avait interprété dans Orange Mécanique ou Caligula.
Par contre, quelle tête à claque cette Mary Steenburgen, avec son regard endormi et son air de ne jamais rien comprendre à ce qui se passe. C'est à se demander si c'est la même personne qui incarna Clara dans Retour vers le futur 3 quelques années plus tard.
C'était demain est un bon petit film de série B, malheureusement oublié des rééditions DVD et des rediffusions TV…

<a href="http://www.youtube.com/v/jZ4yzDzvwK0" target="_blank">http://www.youtube.com/v/jZ4yzDzvwK0</a>



Ghost Rider : L'Esprit de Vengeance (Ghost Rider: Spirit of Vengeance) [2012]


Synopsis :
Danny, jeune garçon porteur d’une prophétie, suscite la convoitise de Roarke, un homme mystérieux possédant de grands pouvoirs. On fait alors appel à Johnny Blaze pour se lancer à la recherche de l’enfant en lui proposant comme récompense de le libérer de son alter ego, le Ghost Rider. Poussé par le désir de lever sa malédiction et celui de sauver le garçon, le Rider parviendra-t-il à s’affranchir de la menace de Roarke ?

Avis :
J'avais été déçu par le premier opus, bien trop mou et sans saveur. Je pensais qu'il ne serait pas bien difficile de faire mieux, et c'est ce que la bande annonce présageait.
GROSSE ERREUR !
Je vais être direct : Ce "film" est une véritable MERDE !
Une réalisation qui pue l'amateursime.
Plans mal cadrés qui bougent en permanence (Sérieusement, ils ne connaissent pas le trépied, la grue et la steadycam ?), petits zooms avant/arrière qui trahissent une mise au point automatique (Put**n, mais on ne fait jamais ça au cinéma, JAMAIS !!!), des ombres de caméramens à foisons, et j'en passe.
Seuls les effets spéciaux limitent légèrement la casse.
Le scénario bien trop simpliste où les clichés abondent (Dans les pays de l'est, tout le monde roule en Dacia en écoutant de la pop des années 80. Et les curés français sont des alcooliques), comment David S. Goyer, scénariste de The Dark Knight a t'il put se laisser aller à tant de nullité ?
Je ne m'attarderai pas sur le jeu d'acteur pitoyable de Nicolas Cage, mauvaise imitation d'un Jim Carrey en début de carrière, décidemment plus intéressé à enchaîner les rôles pour toucher les cachets qu'à faire son boulot pour l'amour de l'art.
Á noter également la présence d'un Christophe Lambert qui n'améliorera pas une filmographie déjà fort discutable…
Mais sachant que c'est le duo Taylor/Neveldine (Hyper Tension) qui a engendré cette bouse, rien d'étonnant au final.
Bref, Ghost Rider 2 est sans conteste l'un des pires films qu'il m'ait été donné de voir ces dernières années.

<a href="http://www.youtube.com/v/JZS4KR7MAjY" target="_blank">http://www.youtube.com/v/JZS4KR7MAjY</a>




Vivement la semaine prochaine et la sortie de The Dark Knight Rises, même si j'ai le pressentiment persistant qu'il sera inférieur à The Dark Knight.
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« Répondre #315 le: 16 Juillet 2012 à 23:14:25 »

Il faut tout de même lui reconnaitre un sacré sens de l'esthétique.

AHAH ! Juste parce que tu parles de lui, j'ai retrouvé un petit speech que j'avais écrit sur un autre forum concernant 300 :
Citation
300
Tu le sens, mon gros javelot ?
Alors bon, OK, 300 à la base c'est un comics. Ou plus exactement un graphic novel, parce que son auteur, Frank Miller, a la facheuse tendance de péter plus haut que son cul. En même temps, vu le peu d'intérêt que je porte à l'oeuvre de ce monsieur en général, je n'ai pas lu le bouquin, et donc je parlerai ici du film non pas en tant qu'adaptation, mais juste en tant que long métrage. Et il y a déjà de quoi dire.
Bon simplement pour que vous situiez le personnage. Frank Miller, rendons-lui justice, est tout de même l'auteur ou le co-auteur de quelques oeuvres majeures liées à Batman (the Dark Knight Returns/Strikes Again ou Year One) et Daredevil (entre autres Born Again ou Fall From Grace). Le point commun à ces oeuvres ? Pousser le héros dans ses derniers retranchements à une époque où la chose ne se faisait pas dans les comics, ce qui a valu une certaine renommée au bonhomme. Au-delà de cette évidence, on peut noter l'aspect désenchanté du discours, un bannissement du manichéisme qui était encore la norme à l'époque, et... Beaucoup de tares. Des dialogues rébarbatifs façon polar noir (à prononcer avec l'accent anglais), et surtout, au niveau graphique (parce que Miller ne fait pas qu'écrire, hélas), un traît taillé à la serpe pire encore que Romita Jr et des gros à-plats de noir, une mise en scène souvent confuse et un cadrage qui se veut cinématographique.
C'est là que je raccroche les wagons : puisque Miller s'est toujours voulu cinéaste, il a fait adapter ses oeuvres. Malheureusement, au lieu des morceaux d'histoire du medium pré-cités, on a eu droit à ses "romans graphiques" perso rien qu'à lui : Sin City et 300. Deux titres qui poussent à l'extrème les tics de l'auteur, tant dans le récit que dans sa représentation graphique.
Pour ce qui est du deuxième, c'est Zack Snyder qui est derrière la caméra. Oui, celui-là même qui a copieusement assassiné Watchmen et qui nous fait regretter les edwoodismes d'Uwe Bol (pardon pour l'orthographe au cas où il passerait par là). Ce qui est bien, c'est que Snyder a lui aussi ses petites marottes : un certain sens du grand-guignol, des jeux de lumière en veux-tu en voilà, un directeur de la photographie qui devait bosser sur des pornos hongro-ouzbèques auparavant et, surtout, les fameux combos vitesse rapide-ralenti matrixien qui feraient passer n'importe quelle scène d'action pour une chorégraphie du regretté Roland Petit.
Au final, 300 est donc un mélange de ce que les deux compères savent faire de pire. La vision très romanesque de la Bataille des Thermopyles que l'on nous assène ici se voit recouverte en permanence d'un filtre sépia, allez savoir pourquoi. Les acteurs surjouent, les effets spéciaux sont à pleurer de rire. Les dialogues sont ridicules, abusant qui plus est de figures de rhétorique du plus mauvais effet (je pense notamment à la myriade d'anaphores qui en deviennent imbitables). Et puis là où les deux auteurs se rencontrent, c'est bien sûr sur le côté "La Petite Boutique des Horreurs" : monstres de foire, passages gentiment gores, mutilations diverses et variées, scène du harem à faire pâlir de jalousie le Caligula de Tinto Brass... Sans compter l'imagerie très gay friendly, pas raccoleuse pour deux sous, de ces guerriers des temps anciens. Le mauvais goût n'a décidément pas de limites.
Bref, lorsqu'on visionne 300, on se fait l'effet de regarder un Malevitch avec en toile de fond une explication de texte de BHL. Le truc que même sur Arté, on a pas envie de le passer. Pour tout vous dire, j'en ai profité pour faire la vaisselle et le repassage tellement je m'emmerdais. C'est dire si c'est grave...
Quoi ? Non chérie, le ménage, je m'y mets de ce pas.

Dick Tracy moi j'avais bien aimé. J'avais huit ans à l'époque, et c'était un film de gangsters pour gamins, avec des monstres de foire que ne refuserait pas l'asile d'Arkham. Le surjeu allait avec. Je pense avec le recul qu'il était vraiment pensé dans l'optique de plaire à une jeune clientèle amatrice de super-héros.

Quant à Cage, on dit qu'il enchaine les rôles pour payer son redressement fiscal. Quant à savoir pourquoi on l'engage...

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Sinon hier, j'ai vu John Carter


Officier dévoué après la guerre de cessession, John Carter se retrouve téléporté sur la planète Mars, ou Barsoom pour les autochtones. Car notre voisine abrite bel et bien la vie : deux cités d'humanoïdes à la peau cuivrée s'y livrent une guerre civile tandis que les Tharks (pas sur de l'orthographe, je vous le fais un peu au pif) vivent reclus. Ce sont ces grandes créatures sèches à peau verte et dotés de quatre bras, de nature pour le moins belliqueuse, qui vont recueillir le Terrien, complètement paumé : la technologie et les moeurs locales le dépassent, et la faible atmosphère lui permet de faire des sauts vertigineux. Après un nécessaire temps d'adaptation, il va devoir rejoindre une cause lorsqu'entre dans sa vie la princesse Dejah Toris, en fuite.

Comme on le sait à peu près tous, ce long-métrage produit par Disney est tiré de la seconde oeuvre maîtresse d'Edgar Rice Burroughs (la papa de Tarzan pour les incultes), A Princess of Mars. D'ailleurs, Burroughs y apparait (enfin pas lui hein, je vous rassure, son rôle) en tant que neveu de Carter pour un sympathique hommage.
Le travail d'adaptation est relativement propre, le film misant bien entendu sur les effets spéciaux et le manichéisme de l'histoire. On retrouve bien la patte Disney, agréable aussi bien pour les plus jeunes que pour les moins jeunes qui ont gardé une âme d'enfant, puisque le réalisateur n'est autre qu'Andrew Stanton, le chef de projet sur Némo et Wall-E.
Il y a de la grandiloquence, quelques scènes dantesques et beaucoup d'humour, qui fait souvent mouche (déjà rien que le chien, perso, je suis over-fan). A côté de ça les acteurs, pour la plupart d'illustres inconnus, n'ont pas beaucoup de charisme. Mais l'ensemble demeure malgré tout plaisant, à condition de ne pas chercher à comparer avec une quelconque oeuvre de fantasy ou de space-op', puisque le film est à cheval entre ces deux genres.
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« Répondre #316 le: 01 Août 2012 à 19:10:47 »

pour Dick Tracy, je l'avais trouvé pas mal aussi à l'époque... mais ca date !

300 je l'ai trouvé plutot sympathique, pas un grand film mais bon. (d'ailleur j'avais préféré La bataille des Thermopyles qui était des années 60)

par contre a vu le dernier batou.
on se rapproche du summum, Cotillard a un niveau jamais ateint (elle réussi a faire rire a des moments improbables (je vais pas spoiler, mais sa dernière scène est magique)), un Bale fidèle a lui meme, un Bane qui convainc pas autant que dans la BD, un film noir (la couleur, trop sombre)... rien ne sauves le film.
le pire des trois, je le déconseilles.
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« Répondre #317 le: 02 Août 2012 à 15:24:54 »

Pas encore vu Batman mais j'ai un peu peur ça va être dur de passer après dark knight.

Sinon j'ai été très surpris par ce film : X-men le commencement



Autant le troisième opus était très mauvais, autant celui ci est vraiment bon. Le scénario est sympa, les acteurs sont plutôt (très bon xavier et magnéto), les effets spéciaux sont bons, bref un très bon film. Certes le choix de certains acteurs peut sembler moins bon tout comme les raccourcis ou interprétations choisis pour le scénario, mais l'ensemble reste plausible et cohérent. Alors je dis pourquoi pas.

Bref un bon film à voir si vous aimez les x men (ou pas, ma femme ne els connait pas plus que ça et a bien apprécié le film)

Des avis sur le film prodigies ?
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« Répondre #318 le: 10 Août 2012 à 18:59:01 »

Tucker & Dale Fightent le Mal (Tucker & Dale Vs. Evil) [2012]


Synopsis :
Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo entraînant la mort d’un des jeunes, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger.

Avis :
Issu du cinéma indépendant, cette parodie de slasher movie en reprend allègrement les codes pour mieux les inverser, le réalisateur préfèrant rester dans des bornes bien délimitées plutôt que de se laisser aller à l'invetivité.
Le film laisse de côté une histoire un peu légère pour se concentrer sur une succession de quiproquos tout sauf originaux.
Les ficelles sont grosses et on n'échappe pas à certains clichés.
Néanmoins, il faut admettre que le film dégage une certaine naïveté assez rafraichissante qui fait que l'on se prête assez facilement au jeu, et que l'on s'embarque sans peine dans les mésaventures de ces deux pauvres ploucs qui voulaient seulement passer des vacances tranquilles.

<a href="http://www.youtube.com/v/gn0ljmsiCaE" target="_blank">http://www.youtube.com/v/gn0ljmsiCaE</a>



Le jour où la Terre prit feu (The Day the Heart Caught Fire) [1961]


Synopsis :
Suite à des explosions atomiques expérimentales, la terre quitte son orbite pour se diriger droit sur le soleil. Les autorités tentent de cacher la vérité, mais un journaliste va rapidement la découvrir, tandis que les Nations Unies tentent de sauver la planète. Un film pacifiste militant.

Avis :
Parler du danger du nucléaire au début des années soixante était une chose peu courante.
Là où le projet aurait pu déboucher sur une fable militantiste, le réalisateur Val Guest a préféré axer son film sur quelques journalistes dont le seul leitmotiv est de dégoter des infos exclusives pour faire un pied de nez à la concurrence.
Bavard et assez peu nerveux, ce long métrage aura au moins le mérite de vous faciliter votre plongée dans les bras de Morphée…

<a href="http://www.youtube.com/v/yZI4N5HyCUo" target="_blank">http://www.youtube.com/v/yZI4N5HyCUo</a>



The Dark Knight Riises [2012]


Synopsis :
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…


Avis :
J'avoue, je fais mon Mea Culpa. Si je suis entré dans le cinéma avec un arrière goût persistant de la déception à venir, bien que sachant le film très bon mais néanmoins très inférieur à The Dark Knight, mon impression à la sortie fut bien différente.
TDKR est une réussite -quasi- totale. Nolan connait parfaitement son sujet et nous le prouve avec cette œuvre maîtrisée de bout en bout.
Un scénario bien écrit, porté par une mise en scène efficace et des effets spectaculaires par leur parfaite incrustation sans jamais donner dans la surenchère.
Là où le tableau idillique s'égratigne quelque peu, c'est au niveau du casting. Si la gent masculine s'en sort haut la main (avec un Micheal Caine bluffant mais bien peu exploité), au niveau féminin, ça fait un peu grincer des dents.
Bon je l'avoue, manque de bol, que ce soit Anne Hataway ou Marion Cotillard, j'ai du mal. Appellez ça le "délit de salle gueule" si vous voulez, mais je n'accroche avec aucune de ses deux actrices. Si Hataway fait son boulot dans le rôle d'une Selina Kyle sans grande saveur, la palme revient à Cotillard qui offre une prestation honnête dans les deux premières heures du film avant de tomber dans le risible pendant la dernière demie-heure. Sa dernière prestation étant devenue un véritable MEME sur internet, et à juste titre, tant elle est ridicule.
Plus globalement, le film souffre encore de quelques poncifs et autre petites erreurs de réa, néanmoins -et si je m'attendais à une fin plus ambigue- ce troisième opus offre une fin brillante à une trilogie intelligente, où le super héros n'en est pas vraiment un. Si Batman se veut être avant tout un symbole, il nous est montré ici qu'il y est parvenu, car le héros seul ne va pas bien loin, et c'est l'action combinée de nombreux protagonsites qui donne à ce long métrage un côté épique.
Toutefois, si j'ai été séduit en de nombreux points, ce troisième opus restera -à mon goût- inférieur à The Dark Knight. D'une part, il faut admettre que le personnage de Bane manque cruellement de charisme. Le Joker et Harvey Dent étaient bien plus convainquants. De plus TDKR offre un aspect visuel moins intense que son prédécesseur, notament à cause de ses couleurs ternes.

Quoi qu'il en soit, je plains très sérieusement les pauvres ères qui récupèreront la license Batman pour les prochaines adaptations ciné. Car à moins de changer totalement de cap, c'est mal barré…

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« Répondre #319 le: 11 Août 2012 à 23:45:36 »

Allez, puisque notre monsieur cinéma s'y remet, je vous parle aussi de deux ou trois films que j'ai vu il y a peu.

Wall-E

Dans un lointain futur, la Terre est littéralement recouverte de déchêts. Un programme de robots nettoyeurs avait bel et bien été mis en place pendant que les derniers survivants partaient coloniser l'espace, mais seul le petit androïde Wall-E est encore en activité. Et encore, il passe plus de temps à collecter quelques vieilleries intéressantes à ses yeux artificiels, qu'à véritablement prendre la charge d'un travail de titan. Tout va changer le jour où un robot-sonde vient sur la planète, à la recherche d'une quelconque trace de vie biologique...

J'adorais quand j'étais gamin, le fameux "Disney de noël". J'en ai vu des tartines jusqu'au Roi Lion, puis comme tous les enfants, j'ai grandi et l'envie m'a passé. Et même lorsque je tombais sur un Hercule, un Mulan ou, bientôt, un film en images de synthèse, j'étais rebuté par le style graphique et ne retrouvais pas la magie d'antan.
Wall-E est en ce sens assez surprenant. Le premier quart d'heure nous laisse devant un paysage à la fois familier et désolant, reprenant les prédictions écologistes les plus alarmistes.Au milieu de ce gigantesque dépotoir qu'est devenue la Terre, la seule vie, pour artificielle qu'elle soit, est comme une bouffée d'oxygène dans ce cadre oppressant. Et si quasiment aucun mot ne sera prononcé durant ce long préambule, les mimiques et les cocasseries du petit robot font mouche.
Le film se découpe ensuite en plusieurs tranches, assez grossières, où il sera tour à tour question d'amitié, de dépendance aux nouvelles technologies et, enfin, de retour aux valeurs saines. Bien entendu, il s'agit avant tout d'une fable moralisatrice, mais Andrew Stanton et ses scénaristes ont eu le bon goût de ne verser ni dans le pathos, ni dans le vaudeville. L'action est certes millimétrée et cousue de fil blanc, mais le propos est tout de même intelligemment servi. Un film pour enfants qui fait réfléchir, avec une fin assez éloignée du traditionnel happy ending (car même si tout se finit bien, le statu quo final ne résout pas tous les problèmes du début).

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Minority Report

Dans un futur proche cette fois-ci, les Etats-Unis testent un programme de police pré-crime. Ce service, dirigé par le chef John Anderton, permet grâce aux visions de trois précognitifs, de résoudre les affaires criminelles avant qu'elles ne se produisent. Hélas, la dernière affaire qui vient d'être révélée concerne Anderton lui-même. Non, pas en tant que victime potentielle mais en tant que futur meutrier ! Il va devoir non seulement échapper à ses anciens collègues, mais aussi comprendre la vérité pour espérer résoudre ce mystère.

Adapter Philip K. Dick est un exercice plutôt casse-gueule. Si Blade Runner ou Total Recall sont de bons blockbusters dans l'ensemble, un simple survol des nouvelles dont ils sont tirés (respectivement Do Androids dream of Electric Sheep ? et We can remember it for You Wholesale) suffit à comprendre qu'il s'agit de versions plus (Blade Runner) ou moins (Total Recall) expurgées. N'ayant pas vu les autres longs métrages tirés des romans de l'illustre auteur, je me garderai de juger, mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec Minority Report.
Au final, le constat est un peu le même. Le propos, quoique moins équivoque qu'à l'origine, reste à peu près tenu, mais l'univers du film est fortement aseptisé. En outre et même si Tom Cruise ne cesse de larmoyer pendant deux heures et quart, il n'a pas la carrure pour porter le rôle de ce flic toxico littéralement hanté par son passé, au point de refuser le futur.
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