Bilan des courses, concernant mon avis sur mes derniers achats.
- Zelda : Chronique d'une saga légendaireDeux mots pour revenir sur le contenant, déjà. L'ouvrage est superbe, sous couverture cartonnée dure dont le motif imite les dorures sur cuir. Ca aurait été mieux sur du vrai cuir, mais ça n'aurait pas eu le même prix, forcément. Ca ne dépareille (presque) pas aux côtés de la Pleïade ! Pour le reste, il s'agit de texte pur et dur, comme le précisait Shyma. Pas de maquette, pas d'images, ce qui est peut-être un peu dommage pour ceux qui ne découvriraient - y'en a-t-il encore qui ne la connaissent pas ? - la saga.
Le livre se scinde en deux parties : une rétrospective des jeux et une analyse des éléments clés de la saga. Si la première partie a surtout valeur de rappel des faits pour les amateurs, la seconde développe quelques thématiques intéressantes, quoique parfois capillotractées. L'équipe de Console Syndrome s'attarde notamment sur la symbolique entourant Ocarina of Time et part parfois dans des directions assez surprenantes. Le tout emmène des pistes de réflexion qui ne nous seraient pas forcément venues à l'esprit.
Au final un bien beau condensé de la saga, mais qui veut peut-être se faire plus royaliste que le roi : il n'est pas certain que les auteurs soient eux-mêmes partis aussi loin dans le symbolisme. C'est un peu le paradoxe de ces livres qui se veulent analytiques sur un média qui ne pousse pas naturellement à l'introspection et à la réflexion.
Nos Jeux Vidéo 70-90Ici Pix'n Love n'est semble-t-il que publisher, le livre s'intégrant en réalité dans une collection d'ouvrages sur les années 70-80 et concernant aussi bien les jouets que les dessins animés. Cette fois, c'est des jeux vidéo qu'il s'agit, et pour l'occasion, une décennie supplémentaire a été couverte. L'ouvrage est d'un format assez particulier, grand et carré, agrémenté de nombreuses photos (issues pour une bonne part de la collection de MO5.com) et bariolé d'à plats de couleurs vives symboles de ces décennies flashy (ou du souvenir que l'on s'en fait).
Malgré tout mon amour pour les émissions de Marcus et le personnage d'éternel loser qu'il s'est forgé, force m'est de reconnaître que le livre n'a que peu d'intérêt. Il s'agit d'une suite disparate et surtout très incomplète de "moments forts" du jeu vidéo, agrémentée de commentaires souvent erronés ou malhabiles et entachés d'une certaine mauvaise foi. L'intérêt est nul pour qui s'y connait un minimum en la matière, et le néophyte passera de toute manière à côté d'un titre sur la question. Si bien qu'au final, on se demande à qui s'adresse le livre. Son seul atout est son côté Madeleine de Proust, mais l'effet nostalgique est tellement mal amené que même là, il échoue misérablement.

Barème des notes :

Grosse colère

Petite déception

Moyennement satisfait

Happy face

Tache au fond du slip

Je peux mourir, j'ai connu le meilleur que ce monde avait à offrir